20 février 2011

Elle n'a pas dit son dernier mot...



Bon, c'est bien beau des papillons,
 mais là, ce 19 février,
 les décorations de Nouellll sont revenues
et elles prennent toute la place. 

3 commentaires:

  1. Chanceux!

    Depuis plusieurs années, quand je vois les tempêtes qui s'acharnent sur la Gaspésie, je vous trouvent un peu chanceux. J'adore l'hiver, les tempêtes, les sautes d'humeur de Dame Nature. Se battre contre les éléments de la nature, c'est un peu dans nos moeurs. C'est la vie, c'est une bonne occasion de se rapprocher de ce que vivaient nos ancêtres.

    Il me sembel que le décor te convient tellement bien. Et je ressens de si belles émotions longtemps disparues. Manquer des journées d'école, des journées de travail, c'était l'occasion de ressentir un peu de délinquence avec la bénédiction des autorités supérieures.

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  2. En tant que fille du nord, je pense que je trouve ça aussi beau que tes papillons!

    Le commentaire de Jacks à propos des autobus scolaires retardés de 4 heures dans les jours de tempête ou de grand froid comme on voit parfois ici, c'est une douce délinquance qui me chatouille le coeur encore aujourd'hui, chaque fois que je l'entends à la radio, même si je ne suis plus « une enfant d'école »!!!

    Tout un avant-midi à flâner en pyjama à la maison, à la chaleur, en regardant dehors avec le sourire en coin, à faire ce qui nous tente le plus...

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  3. @ Jackss,
    Je dois dire qu'avec les années, mon amour pour l'hiver s'effiloche passablement, malgré, la féerie du décors suivant le passage de la bordée de neige. Le froid, le vent me sont de plus en plus contraire.
    Enfant, j'assistais à la messe de sept heure, à tous les matins de la semaine, beau temps, mauvais temps, je devais m'y rendre, d'autant plus que souvent, j'y étais servant de messe,
    un matin de janvier, il faisait un froid intense, à un point tel, qu'à mon arrivé à l'église, je ne sentais plus certaines parties de mon anatomie, tellement j'étais gelé, ce matin là, je me suis promis de ne plus jamais me plaindre de la chaleur, à moins qu'il n'y ait des gens qui fondent! puis je dire que depuis, je ne me suis jamais plaint de la chaleur...
    Alors le froid, le vent d'hiver...
    "c'est une bonne occasion de se rapprocher de ce que vivaient nos ancêtres."
    Nos ancêtres savaient adapter leurs activités aux saisons, ils avaient compris qu'il ne sert à rien de lutter contre la nature, qu'il est plus sage de s'y acclimater; aujourd'hui, nous vivons comme si nous étions l'été toute l'année,nous ne voulons plus voir l'hiver, juste à regarder tous les efforts fournis pour que la route soit continuellement libre de neige ou de glace, elle doit être sec en tout temps, peu importe les produits nocifs qu'il faut y étendre pour ce faire.
    @ Jackss et Zoreilles,
    Manquer des journées d'école, quel plaisir, lorsque la neige se faisait abondante et que nous soupçonnions que les autoneiges et plus tard les autobus ne pourraient pas passer, comme je me rendais en classe à pied, il me faisait plaisir de braver les intempéries, pour me rendre sur place constater de visu, que l'école était bel et bien fermé.
    Alors, avec quelques amis, nous chaussions les raquettes et montions la montagne avec dans le sac à dos, le repas du midi que nous faisions chauffer sur la truie que nous allumions dans le camp à M todor...
    Nous montions par la côte de l'anse à Collin et revenions par la côte de l'Anse à Mercier, toute une épopée...
    De doux souvenirs d'une époque révolue et pourtant si près...

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