19 mai 2014

Du ruisseau à la rivière...

J'aurais bien tenté
d'y taquiner la truite,
mais,
le courant
ne m'en laissa pas
l'opportunité.
L'eau 
file à vive allure,
elle a hâte
de rejoindre la rivière.

















                                                     Enfin, voici,la rivière,
                                             elle est déjà pleine à ras bord.
                                             Comment, peut elle accepter
                                             une nouvelle arrivée d'eau,
                                             sans pour autant, sortir de son lit?




4 commentaires:

  1. Eh que c'est fort, la nature, surtout les eaux vives... Y a rien pour arrêter ça!

    J'ai encore cliqué toutes tes photos une à une, c'est trop beau...

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  2. La rivière tout comme l'eau en général possède toutes les caractéristiques de la beauté et son contraire. Ces photos nous rappellent la force du courant, la couleur du laid et le surplus de l'abondance et de ses effets. Jamais je n'oublierai 2010 dans toute sa laideur et pourtant je me surprend encore à m'arrêter pour contempler la beauté du même cours d'eau. Un des paradoxes de la vie...
    Bravo pour ces photos qui malgré la laideur du souvenir rendent majestueux le phénomène de dame nature.

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  3. @ Zoreilles,
    Fort l'eau vive, tu ne peux si bien dire,
    je suis passé par là cette après midi,
    il tombait une belle pluie, et avec la neige encore très abondante,
    laisse moi te dire que dans le ruisseau
    ça descendais en pas à peut près.
    ce que nous voyons sur ces photos
    n'est qu'un pâle aperçut du débit habitant ce cours d'eau aujourd'hui.
    Heureusement que je n'avais pas ma caméra,
    parce que je serais encore là à tirer des images.

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  4. @ Géraldine Fortin,
    La nature est égale à elle même, majestueuse et grandiose.
    Elle ne s'amuse pas à bâcler son travail.
    À chacune de ses sorties, elle se donne à fond.
    Je regardais la rivière cette après midi,
    sa surface était tel un miroir magique
    où se reflétait le village de Saint Majorique
    dans toute sa beauté, invitant à la rêverie
    et aux plaisirs de nos sens.
    Les nuages s'y mirant, cachaient presque sa couleur brune
    des jours plus robustes.
    Mais, les jours de grands vents, ou de débâcles,
    elle s'élance tel un animal en furie,elle crache,
    elle gémit et fracasse tout ce qui par inadvertance,
    tente de lui barrer le chemin,
    Il n'est pas bon, ces jours là, de tenter de la chevaucher,
    il vaut mieux rester tranquillement à quai.

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