Je vais flânant,
sur la rue.
Des oiseaux
m'interpellent.
Je leur tire le portrait.
Là où ils se trouvent.
devant cet édifice,
il y a un pantin féminin,
en uniforme.
Elle est armée jusqu'aux yeux.
À ses côtés,
un panneau
indique qu'il est interdit
d'entrer à l'intérieur de l'édifice
avec des grenades, dynamite,
bombe et j'en passe.
Je tente de lui faire une farce,
elle ne réagit pas.
je lui demande si elle parle français,
elle ne bronche pas et garde son air bête.
D'un haussement d'épaules,
je lui tourne le dos
et je continu ma route.
et de ses alentours.
Derrière, les fenêtres,
il y a des pantins
toujours en uniformes,
surveillant chacun de mes geste.
La porte me semble assez bien gardé.
Pour moi, ils n'ont pas la conscience tranquille
à l'intérieur de cette forteresse.
devant moi, la réponse à ma question est là,
tout au haut du mat, ce sont des états uniens
qui se cachent ici.
de leur voisin,
qui ma fois,
n'a pas l'air bien jeune.
et je me retrouve face au marché by.
C'est un kiosque amérindien qui m'accueil
sur la place du marché.
je quitte la place,
non sans saisir au passage
ces deux amis,
dansant avec les nuages.
amusant le publique entassé devant l'hôtel voisin.
certains en échappent même leur verre.
à la mine patibulaire
semble tellement triste,
je file faire une sortie sur le canal.
tout de go, vers la civilisation.
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J'ai beau reconnaître tous ces lieux, les découvrir avec tes images à toi me les fait apprécier davantage! J'adore le marché By... Je ne manque pas d'y aller chaque fois que je mets les pieds à... Ottawashington, comme tu dis!!!
RépondreEffacerC'est bizarre, même si j'aime flâner dans les rues, visiter et m'imprégner de l'ambiance de la capitale, (où je me sens dépaysée comme en pays étranger) j'aime toujours rentrer chez moi pour le dodo.... à Gatineau, du côté du Québec... Quand je traverse le pont Alexandra (très agréable à marcher en toutes saisons) je suis toujours un peu émue de me balader au-dessus de la rivière des Outaouais, la même qui est devant notre campe et qui va jusqu'au fleuve...
Un autre attrait que je ne manque jamais visiter, c'est à Gatineau, juste à côté du pont, le Musée de la civilisation qui a changé de nom dernièrement, je crois.
@Zoreilles,
RépondreEffacerAu marché by, les fraises du Québec y sont délicieuses.
Il y a au bout de l'enfilade de boutiques, sur le con de la rue en face de l'escalier,
un restaurant cafétéria qui offre des repas beaux bons pas cher.
J'ai souvenance d'un midi, la place est bondée de monde,
et quelques oiseaux vont de tables en tables pour cueillir
les miettes qui ne manquent pas de tomber à porté de bec.
Le musé à Gatineau, avec les bons soins de harperd, s'appelle maintenant,
musée canadian de l'histoire.
C'est cette rivière qui passe devant ton campe, ben alors, la prochaine fois que je la rencontre, je prend un canot et je suis le courant jusque chez vous.
Ayoye, le con de la rue, il est juste sur le coin.
RépondreEffacerÉchapper une lettre et l'histoire devient toute autre.
Dans ta première version, tu devais penser un peu trop fort à Art-Peur, hihihi!
RépondreEffacerBen oui, figure-toi donc, en naviguant cette rivière des Outaouais où est situé notre campe, si je t'écrivais un message dans une bouteille, tu pourrais la récupérer pour me lire chez toi, à Gaspé : de Rapide Deux en passant par l'Abitibi et le Témiscamingue, ma bouteille poursuivrait sa course dans la région de l'Outaouais (à laquelle cette rivière a donné son nom!...) et flotterait ensuite jusqu'au fleuve, et puis l'estuaire, le golfe...
T'es pas mal au courant pour le musée, t'as raison, maintenant ça me revient, c'est le Musée canadien de l'histoire mais auparavant c'était le Musée canadien de la civilisation, dans un cas comme dans l'autre, il était canadien mais j'oubliais tout le temps de le mentionner!
J'oubliais de te dire le principal : la rivière des Outaouais est longue de 1192 km, moi ça m'impressionne! Elle traverse le Québec d'ouest en est si l'on considère qu'elle se jette dans le St-Laurent qui va à son extrême est, chez toi, et nous sommes ici dans l'extrême ouest du Québec.
RépondreEffacer« Gaspésie et Abitibi, même combat » disait-on dans le temps mais c'est pourtant pas qu'on est proches géographiquement, on est aux deux extrêmes!
Encore hier soir, avec mon homme, on a pensé « Gaspésie et Abitibi, même combat... » parce qu'on regardait l'émission Enquête à Radio-Canada, il y était question de chasse à l'orignal et de territoires... Le ton de l'émission nous fâchait énormément, le montage était truffé de parti pris, on s'est sentis tellement solidaires avec les Gaspésiens...
@ Zoreilles,
RépondreEffacerÉtant à ottawachington, c'est fort probable que art peur était trop présent à mon esprit.
Pour le musé, Ma Dame étant très impliquée au sein de l'Alliance de la Fonction Publique du Canada,
elle suit de près, les bons coups de cochon de steven art perd.
« Gaspésie et Abitibi, même combat », C'est un peu, comme la naissance et la mort, chacun à son bout du pays, chacun à son bout de la vie.
L'enfance, et la vieillesse, sont deux coins fragiles , comme les régions d'ouest en est, trop loin du centre, trop loin du moment fort de la vie.
Comme la majorité est plutôt situé vers le milieu de la vie, le centre du pays, ils sont plus nombreux et veulent décider pour les extrémités, alors, dans un cas comme dans l'autre, il fait se battre avec acharnement et détermination.
Les émissions Enquêtes, trop souvent, vont dans le sens de ceux entre la naissance et la mort, ceux du centre du pays.
L'Abitibi comme la Gaspésie, sont des régions ressources, et les exploiteurs viennent trop souvent du centre,
ils veulent cueillir nos ressources, de manière industrielle qui détruit tout sur son passage, alors, que la façon humaine de faire, celles plus artisanales, assureraient la régénération des ressources.
Je me rappelle, les vieux disaient, "jamais, nous ne réussirons à vider la mer de son poisson"
c'était avant la pêche industrielle et assoiffé de gains rapides.
La forêt a subit le même genre d'exploitation.
Avec la machinerie qui détruit tout, il n'est plus possible de vivre honnêtement sur une terre.
Les décisions étant prisent en ville, les ressources sont gérées comme en usine,
il n'y a plus de survie possible les ressources n'ont plus le temps de se ressourcer.
Il est loin le temps, où nous cueillons en forêt, le bois prêt à être récolté,
où, en arrivant au bout du lot, les pieds de ce même lot étaient prêts à donner leur fruits.
Dernière ligne, il faut lire :le pied, et non les pieds,
RépondreEffacerme vient en tête, l'image d'un lot ayant un pied à l'est et l'autre à l'ouest, il aurait fier allure,
tout éjarrer comme ça...
On a la même vision des choses... Nous comprenons et aimons ce Québec tout entier de la même manière, conscients que nous sommes que le Québec des régions est si souvent méconnu et laissé-pour-compte. L'indifférence et l'ignorance frisent parfois le mépris. Et pourtant on continuera de l'aimer si fort ce Québec, de le défendre contre lui-même bien souvent.
RépondreEffacerQuand donnera-t-on un droit de parole aux régions? Et surtout quand allons-nous les écouter pour vrai?
J'ai eu grand plaisir à discuter avec toi et avoir ton point de vue.
Je continuerai à dire avec conviction « Gaspésie et Abitibi, même combat » en ayant plein d'idées et d'exemples précis en tête, grâce à nos échanges amicaux et si chaleureux.
Cher Barbe Blanche, je suis contente de te « connaître », c'est ce que j'écrirais comme message dans la bouteille que je jetterais à l'eau, en face du campe sur la rivière des Outaouais!
@ Zoreilles,
RépondreEffacerContinuer d'aimer le Québec, oh que OUI, jusqu'à son INDÉPENDANCE.
Pour ce qui est du droit de parole aux régions, ce sera, le jour très prochain, où, les régions, de l'Abitibi jusqu'à le Gaspésie, prendrons la parole pour dire haut et fort, ASSEZ C'EST ASSEZ, REGARDEZ NOUS, NOUS ARRIVONS EN VILLE.
Ce jour prochain, il est déjà en gestation.
Entend tu ses grondements monter, tellement il est bien ancré au coeur d'un peuple déterminé et convaincu de la justesse de cette affirmation collective, pour enfin, bâtir ensemble, le Pays du Québec, riche de toute sa population.
Abitibi, Gaspésie, même combat.
Zoreilles amie, je suis aussi content, de t'avoir rencontré sur cette route magique et j'en remercie Crocomickey de m'avoir inviter sur les blogues, et Guy Vandal, pour avoir mis en lumière le monde de Zoreilles.