27 mars 2015

Voyage sur les eaux du Saint Laurent.

Elles 
dansent,
elles
valsent,
elles 
filent
et 
s'empilent
à
qui
mieux mieux
sur
les 
eaux
de
notre
beau
fleuve
bleu,
en
ce 
jour
calme
et 
ensoleillé
annonçant
le 
début
du
printemps.


























                                                    Deux jours plus tard,
                                             lendemain  d'un bonne tempête,
                                             le vent souffle et lève une légère poudrerie,
                                             au loin, la bas, le long de la côte,
                                             et recouvre les glaces d'un léger
                                             manteau, adoucissant ainsi,
                                             les aspérités des sculptures éphémères.    






10 commentaires:

  1. Images magnifiques d'un coin de pays magnifique !

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  2. @ Crocomickey,
    C'était tellement impressionnant, que si je m'étais écouté, je serais encore sur place pour tirer des images, je ne me serais jamais rendu à destination.

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  3. Images saisissantes, images inspirantes,images cinglantes, images étonnantes et frappantes. Elle a travaillé fort la nature pour en arriver à ces résultats. En tout cas c'est tout à ton honneur de les avoir captées et de nous les offrir car c'est tout à fait unique et de toute beauté. La lumière me fait mal aux yeux comme si j'y étais avec toi avec les larmes en moins

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  4. @Dîne Dyne,
    Avec les vents des dernières semaines, les vagues devaient être impressionnantes, pour faire de pareils amoncellements de glaces.
    Imagines seulement, qu'il n'y ait pas eu de glaces, pour protéger les berges...
    En s'accumulants les une sur les autres, les glaces ont formées des buttes sur l'eau, là bas, au large, protégeant du même coup, les rives des assauts de la mer.

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  5. Tu fais bien de signer tes photos, ce sont des œuvres d'artiste... Non mais c'est fort, la nature, hein? La beauté de ces glaces est phénoménale, en plus, ça protège les berges de l'érosion. Savais-tu qu'aux Îles, on appelle ce phénomène « le débarris »? Il y avait même un bar (où ça veillait tard!...) qui s'appelait « Su'l'débarris » à Cap-aux-Meules. Les Madelinots disaient qu'ils allaient veiller « Su'l'débarris », on savait qu'ils allaient chanter, danser et s'amuser jusqu'aux petites heures du matin! Je crois que ce bar n'existe plus, c'est Jocelyne à mon oncle Will qui m'avait amenée veiller là, fin juin 2008!

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  6. @ Zoreilles,
    Je s'rais ben allé, danser su'l'débarris,
    mais, je me garde loin du débarris,
    enfant, nous jouions sur et entre les rompis
    mais, aujourd'hui, je comprend le pourquoi,
    nos parents nous interdisaient d'y aller.
    N'empêche, que les mouques étaient bonnes,
    sur les crans entre les rompis.

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  7. C'est donc bien le fun, les mots qui chantent, si semblables et différents d'un coin de pays à l'autre. Le débarris et les rompis, c'est pareil. Veux-tu me dire c'est moi les mouques?

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  8. @ Zoreilles,
    Des mouques, les gens loin de la mer les appelles des moules, mais, elles ne sont pas aussi bonne nommées ainsi...
    Les mouques, c'était le nom des moules, quand nous allions les cueillirs les deux mains dans l'eau glacée du Saint Laurent, tôt au printemps et que nous les ramassions dans la mare d'eau qui se formait entre les crans lorsque baissait la marée.
    Nous avions parfois de l'eau glacée jusqu'à mi bras, lorsque la mouque convoitée en valait la peine, par sa grosseur et ses promesses de bonheur.

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  9. Ah quels beaux souvenirs d'enfance tu racontes. Des mouques? Je l'oublierai pas et je penserai à toi, à ta Gaspésie, la prochaine fois. Merci!

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  10. @ Zoreilles,
    Nous descendions entre les rompis pour pouvoir accéder à ces délices tant convoités.
    Bien sur, ils étaient échoués sur les crans, sinon, ils dansaient un peu trop et les crans étaient innondés.

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